vendredi 10 juin 2016

Dimanche 12 avril 2009 : Bessy-sur-Cure – Blannay.

Nous avons passé la nuit dans un camping à Vermenton.

Le GR 13 et le GR 654 traversent Bessy-sur-Cure et s’éloignent à travers un sous-bois encore brumeux. Sous les frondaisons, résonne le chant du coucou.
Descente très raide dans un vallon, où il faut se retenir aux arbres. Des quads, derrière moi, empruntent malgré le danger le même parcours en descente et parviennent à remonter en sens inverse, maltraitant un peu plus le sol déjà érodé.
Je traverse Arcy-sur-Cure, je gagne le hameau de Val-Sainte-Marie-le-Haut où se situe le manoir de Chastenay. Dans les rues du hameau, des panneaux routiers fantaisistes : attention canards, attention chats, passage dangereux pour chats ! Affiches humoristiques d’informations. On y trouve un jardin avec les maisons du village en miniature. Un monument commémore la commune libre de Val-Ste-Marie-le-Haut, en 1789.  
Le sentier monte ensuite à travers champs, gagne un plateau boisé : point de vue sur les méandres de la plaine des Coulanges et la côte de Chair, promontoire rocheux de 60 m de hauteur, formé par des assises de calcaires coralliens et bathoniens. Au nord, les grottes d’Arcy, au sud les grottes de Saint-Moré, creusées dans les murailles calcaires jurassiques dominant le cours de la Cure. Elles furent peuplées dès le paléolithique, d’après les fouilles de l’abbé Parat, et la vie préhistorique y fut intense.
Le sentier descend alors dans la vallée. En face, dans la falaise creusée comme un gruyère, les grottes de Saint-Moré où vient buter la Cure offrent un spectacle grandiose. La flore des falaises présente des stations d’espèces méditerranéennes tout-à-fait inédites pour la Bourgogne.
Une route au long de la rivière mène à Saint-Moré. Viviane m’y attend. Nous mangeons dans le fourgon, au soleil, sur le bord de la rivière. Les trilles mélodieux d’un rossignol dans la haie me réveillent de ma sieste.

Je reprends ma randonnée, traverse le village et monte sur un plateau. Je contourne bientôt les murailles du camp de Cora. Ce site a servi aux populations néolithiques aux âges du bronze et du fer. Un poste gallo-romain y subsista. On remarque le soubassement du mur en arêtes de poisson.





Le chemin de randonnée descend en sous-bois que tapisse un parterre d’anémones sylvies.
J’atteins Lac Sauvin. La rue principale est partagée entre cette commune sur le côté droit et La Jarrie, un hameau de Saint-Moré, sur le côté gauche.
Poursuite de l’itinéraire entre champs et bois. Près d’une cabane de chasse où je fais une pause, le GR 654 se sépare du GR 13.
Il me reste pour aujourd’hui à gagner Blannay où je retrouve Viviane et Oscar à la sortie du village.

Nous passons la soirée et la nuit dans un camping à Saint-Père, au bord de la Cure.

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