vendredi 10 juin 2016

Samedi 7 août 2010 : Hameau de la Tuilerie – Saint-Cydroine.

A 8h40, depuis le hameau de la Tuilerie, je rejoins le GR 213.
A cette heure, la température est encore fraiche. Le sentier s’abaisse sous forêt, gagne un vallon latéral et contourne un nouveau plateau. On aperçoit en contrebas le village de Saint-Aubin-sur-Yonne. L’itinéraire se poursuit en balcon sur les flancs boisés du pays d’Othe. Par moments une belle vue se dégage sur les méandres de l’Yonne. Le sentier s’abaisse vers une zone industrielle, avant de remonter à flanc sur le plateau dominant la ville de Joigny, à proximité de l’aérodrome. On ne le voit pas, mais les vols incessants de petits avions trahissent sa présence derrière les haies.
Je sors de la forêt pour déboucher dans les vignes de la côte Saint-Jacques, sur un éperon du plateau de la forêt d'Othe qui domine l'Yonne. Il s’agit du vignoble « Bourgogne du Jovinien ». Vue splendide sur la ville de Joigny qui s’étage sur la rive droite de l’Yonne, avec son pont qui enjambe la rivière. 


Le GR
parcourt les rangées de vignes en un large détour jusqu’à un belvédère. Quelques marches sous les tilleuls, et le sentier revient en balcon au milieu des vignes avant de descendre en ville, face à la porte du Bois. La porte du Bois est la seule qui subsiste des quatre portes du rempart du XIIIe siècle. La ville est construite en amphithéâtre avec des maisons à pans de bois et des rues tortueuses.
Le sentier contourne la vieille ville et aboutit sur les quais de l’Yonne. C’est jour de marché aujourd’hui. Il y a foule. C’est là que je retrouve Viviane à 11h10.

Nous remontons dans les parages de l’aérodrome pour manger à l’ombre en forêt, sur le tracé du GR.

A 13h30, je poursuis sur l’itinéraire au départ des quais. Une large allée rectiligne s’éloigne sous les tilleuls, ancienne voie ferrée, le long de la rive.  A la sortie de l’agglomération, le sentier traverse un rond-point fréquenté, bifurque dans les faubourgs et s’engage vers l’est à travers champs.
Parcours ingrat au travers de mornes étendues céréalières déjà moissonnées, sans arbre et sans vie. D’autant plus que la chaleur, lourde, est difficile à supporter. Donc, bien content d’arriver à 15h05 à Saint-Cydroine, où Viviane est stationnée sous les murs de l’église !


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