vendredi 10 juin 2016

Dimanche 3 décembre 2006 : Les Gauthiers – Saint-Sauveur-en-Puisaye.

 

Depuis le carrefour de la ferme des Gauthiers,  sur la D85 où je laisse ma voiture, je m’éloigne vers le nord sur une petite route qui rejoint un ensemble de fermes restaurées, les Petits Clergeaux. La route devient chemin. Le GRP traverse une voie ferrée désaffectée, enjambe par une passerelle de fortune un gué sur le Loing et gagne l’étang de Moutiers. Un pêcheur, malgré la douceur, reste enfermé dans sa voiture, en attente à côté de ses cannes. Je contourne l’étang par le sud le long d’une berge dans des bois inondés. C’est une zone de pêche à la carpe de nuit. Rencontre d’un pêcheur avec son jeune chien qui me suit un moment. Je retrouve la voie ferrée dont j’arpente le ballast qui franchit un bras de l’étang. 
Traversant la D85, je gagne Moutiers-en-Puisaye, village de potiers. Je visite la petite église Saint-Pierre, à la nef romane, qui présente des fresques murales du XIIe au XVIe siècle, rénovées en 1984, à l’ocre typique de la Puisaye. 
La Puisaye-Forterre est un plateau boisé argileux, entaillé de vallées bocagères, terroir d’étangs et de clairières, de sources et de sous-bois, décrit par Colette. L’artisanat reste actif avec les ateliers de poteries en grès.
A la sortie du village, je retrouve le tracé initial du GR de pays qui s’éloigne entre les haies du bocage, traverse de nouveau le Loing sur une passerelle, atteint un ancien passage à niveau, longe la voie ferrée et entre à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Colette est née à Saint-Sauveur en 1873.
Je passe devant la maison natale de Colette, au perron boiteux, dans la rue qui monte vers le château où un musée lui est consacré.


Devant le château, vers midi,  je retrouve Viviane et notre chien Oscar venus me rechercher.

 

******


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire