Après
avoir pris le petit déjeuner dans le fourgon avec Viviane, je commence à
marcher à 9h30.
La
petite route qu’emprunte le GR s’éloigne sur la crête parallèlement au cours de
l’Yonne. Les aubépines et les arbres fruitiers sont en fleurs. Le chant du
coucou résonne dans le lointain. Au bout d’un kilomètre, l’itinéraire bifurque
à l’est, descend en pente raide vers la vallée, avec en point de mire la
cathédrale de Sens. J’atteins l’agglomération de Paron sur la rive gauche, en
vis-à-vis de Sens située sur la rive droite. Je marche le long des rues et me
dirige vers une hauteur boisée qui sépare la commune en deux parties. Par un
sentier herbeux, le GR s’introduit entre des jardins, gravit une pente raide
et débouche auprès d’un ermitage gardé par deux molosses peu avenants. Au
sommet de la butte, il longe des installations sportives avant de replonger
vers la vallée. Une sente étroite parmi la végétation buissonnante offre un
beau panorama sur la rivière.
Je
me retrouve à nouveau en agglomération avant de bifurquer vers un parc et
longer des lotissements. Le sentier de randonnée s’éloigne de la vallée de
l’Yonne et se dirige vers une colline dénudée par les cultures céréalières
entrecoupées de rares bosquets. En descente sur le flanc sud, je rencontre
Viviane venue à ma rencontre. Nous rejoignons ensemble pour 11h45 le Boxer,
garé devant le cimetière de Collemiers.
Nous éloignant du village, nous stationnons dans une prairie
ensoleillée à côté d’un réservoir, pour manger dans le fourgon et faire une
sieste.
Je
reprends le cours de ma randonnée dans des étendues céréalières où les supports
de balisage se font rares. Les blés verts ondulent doucement sous la brise, les
fleurs de soja émergent tandis que, suspendue dans le ciel, l’alouette des champs émet ses trilles mélodieux.
Je
traverse le hameau des Régipaux, passe au large de Brassy. Vastes étendues
vallonnées du Gâtinais où le bocage a disparu (malgré le toponyme d’Egriselles-le-Bocage
d’un village proche) avec quelques bosquets parsemés et des îlots de verdure où
se nichent les résidences.
Passée
la lisière d’un bois, émerge un château d’eau. Face à moi survient une moto
pétaradante pilotée par un jovial rougeaud !
Il
est 16h45. J’atteins les Lagneaux,
le hameau où nous avons rendez-vous.
Nous nous installons au camping de Villeneuve-sur-Yonne. Avant
la tombée de la nuit, nous faisons une petite promenade au centre-ville.
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