Ce
matin, au départ de Chassy, la journée s’annonce ensoleillée. Le sentier s’éloigne
dans les champs derrière une bâtisse forte, le Château. Il longe une lisière
pendant trois kilomètres jusqu’à St-Maurice-Thizouaille. Les chemins sont
encore boueux, et par endroit les ornières inondées obligent à des détours.
Après le village, le GR s’engage au travers de vastes étendues agricoles qui
commencent à verdoyer, au large des hameaux de Mormont et Chaillot. Il débouche
sur une route sans repère qui serpente au milieu des champs. Viviane m’attend
dans un virage.
Nous
mangeons non loin de là, au débouché d’un chemin agricole. Un jeune flic qui
passe dans sa voiture personnelle s’arrête et note ostensiblement notre numéro
d’immatriculation. Un peu de zèle, ou le besoin de se donner de
l’importance ?
Je
poursuis mon chemin dans l’après-midi, franchis la D 89 et atteins Charbuy. Le tracé s’insinue aux
abords des lieux-dits et lotissements, emprunte une promenade au long des
jardins et des étangs et s’éloigne à nouveau dans la campagne entre labours et
étangs de pêche. Pénétrant en forêt, il rejoint une ancienne voie ferrée.
C’est là que le GR 13 rencontre le GR 213 (liaison GR 2 – GR 13) qui se termine
là, à la jonction des deux sentiers. A l’entrée d’une propriété privée, le
passage est interdit. J’ai appris hier
soir par hasard, lors de l’AG du comité départemental de la Randonnée pédestre de
l’Yonne que le passage était en cours de révision. Le GR passait sans
autorisation sur cette propriété privée. Suite à l’interdiction du propriétaire
de l’emprunter, un nouveau chemin est en cours de création. Mais la
déviation n’est pas encore balisée. Je continue mon chemin sans encombre ;
je rencontre d’autres promeneurs, d’ailleurs, sur le sentier toujours boueux.
L’itinéraire sort de la forêt, longe un manoir ; puis il atteint une zone
de loisirs à l’entrée de St-Georges-sur-Baulche.
Viviane
et Oscar m’attendent là, en bordure du ru de Baulche, à côté d’un terrain de
pétanque occupé par des joueurs.
Nous
allons rester là pour la nuit. Je jouerais bien aux boules moi aussi, mais
Viviane n’a pas l’air décidée. Nous mangeons dans le fourgon. La nuit tombe.
Je
ferai par la suite une balade avec Oscar jusqu’à l’orée de la forêt.
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